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Neurome de Morton

Le texte suivant traite du névrome de Morton, également appelé névralgie de Morton. La maladie est définie, ses causes sont expliquées et les symptômes possibles sont présentés. De plus, le mode d'action des produits kybun ainsi que des exercices d'exemple sont décrits pour expliquer comment les douleurs liées au névrome de Morton peuvent être traitées.

 
 
 
 
 
Neurome de Morton

Définition

Qu’est-ce qu’un névrome de Morton ?

Un névrome de Morton (également appelé névralgie de Morton) est un épaississement douloureux d’un nerf au niveau de l’avant-pied, le plus souvent entre le troisième et le quatrième métatarsien. Un emplacement un peu moins fréquent est entre le deuxième et le troisième orteil. Le névrome de Morton est l’une des causes les plus répandues de douleurs du médio-pied lors de la marche. D’un point de vue médical, il s’agit d’un « névrome » — c’est-à-dire d’une irritation ou d’une condensation du tissu nerveux qui passe entre les orteils. L’épaississement résulte d’une pression répétée, de frottements ou d’une surcharge et peut à terme provoquer des douleurs nerveuses chroniques au pied.

Douleurs du névrome de Morton
  1. Névrome de Morton
  2. Nerfs

Beaucoup de personnes décrivent dans leurs témoignages que la douleur donne l’impression qu’un petit caillou ou un morceau de chaussette plié se trouve dans la chaussure. Typique est une douleur brûlante, lancinante ou électrique au niveau de la plante du pied, pouvant irradier jusqu’aux orteils. Certains signalent également des picotements ou un engourdissement entre les orteils. À un stade avancé, la douleur peut devenir si intense que la marche légère ou le port de chaussures étroites devient désagréable.

En règle générale, le névrome de Morton se traite bien — plus le diagnostic est posé tôt, mieux l’inflammation et l’épaississement du nerf peuvent être maîtrisés.

Causes du névrome de Morton

Les causes d’un névrome de Morton sont étroitement liées au mode de vie moderne et aux changements de l’environnement. Nos ancêtres se déplaçaient de manière globale et intense pour se procurer de la nourriture — que ce soit par la chasse, la cueillette de baies ou l’agriculture. Ces activités se faisaient souvent pieds nus sur des surfaces naturelles et inégales.

La plus grande amplitude de mouvement et la diversité du terrain favorisaient une activité musculaire accrue et renforçaient les muscles du pied et de la jambe. En même temps, le sol naturel et souple absorbait les chocs et réduisait la pression sur la plante des pieds. Ainsi était maintenu l’équilibre naturel entre stabilité, mobilité et décharge.

Au fil des millénaires, le mode de vie a fortement évolué. Aujourd’hui, le manque d’activité et la sédentarité sont répandus, ce qui favorise notamment l’apparition de déformations du pied. Lorsqu’une activité physique a lieu, elle se déroule principalement sur des sols durs et plats comme le béton ou l’asphalte — souvent dans des chaussures rigides et de soutien. Ces conditions modifiées influencent à la fois la quantité et la qualité du mouvement et peuvent contribuer à l’apparition d’un névrome de Morton. Ci-dessous sont décrits les effets de ces changements sur le développement des douleurs liées au névrome de Morton.

Manque d’activité et mode de vie sédentaire

Le mode de vie moderne, caractérisé par la sédentarité et le manque de mouvement, entraîne des surcharges inadaptées de l’appareil locomoteur. Cela peut favoriser l’apparition des symptômes du névrome de Morton. Les changements suivants jouent un rôle central :

Sedentary-lifestyle

  • Musculature affaiblie

    Un mode de vie sédentaire et le manque d’activité conduisent, sur une longue période, à un affaiblissement musculaire de l’ensemble du corps — et en particulier des pieds. Les muscles du pied stabilisent les voûtes et assurent l’équilibre ainsi qu’une statique saine. En cas de charge insuffisante, de petits muscles, tendons et ligaments qui soutiennent les voûtes transversale et longitudinale s’atrophient. Cela peut entraîner l’affaissement de la voûte transversale et une surcharge de l’avant-pied, augmentant ainsi le risque de douleurs liées au névrome de Morton.
    Une musculature faible peut également affecter la posture globale. Des désalignements au niveau du genou, de la hanche ou du dos transfèrent, via des chaînes musculaires, des charges supplémentaires sur les pieds et aggravent les symptômes du névrome de Morton.

  • Déformations du pied

    Une musculature affaiblie favorise les déformations du pied. Le pied évasé (splay foot) est souvent concerné, où les métatarsiens s’écartent et la voûte transversale s’affaisse. Cela provoque une répartition inégale de la pression sur l’avant-pied, notamment entre le deuxième et le troisième ou entre le troisième et le quatrième rayon, où se développe typiquement un névrome de Morton. La charge peut entraîner des irritations, inflammations et douleurs nerveuses au niveau du pied.
    L’affaissement de la voûte longitudinale affaiblit en outre la fonction d’amortissement naturelle du pied. Des points de pression supplémentaires sous les têtes métatarsiennes apparaissent, responsables de la sensation douloureuse de la névralgie de Morton. La statique globale du pied devient moins stable, ce qui conduit à des surcharges, une modification du schéma de marche et des douleurs supplémentaires à l’avant-pied.

Pied écarté (splay foot)Spreizfuss
Pied tombant (affaissement)Knickfuss
  • Dysfonction fasciale

    Les fascias sont des gaines de tissu conjonctif qui entourent et stabilisent muscles, tendons et articulations. Le manque d’activité, de mauvaises postures ou la sédentarité peuvent entraîner des raccourcissements, épaississements ou adhérences.

  • Dans le pied, en particulier au niveau de la fascia plantaire, les fascias influencent la stabilité de la voûte plantaire et l’amortissement. Les dysfonctionnements peuvent augmenter la charge mécanique sur les têtes métatarsiennes et ainsi provoquer des symptômes tels que brûlures, élancements ou picotements liés au névrome de Morton.
    Les fascias fonctionnent en chaînes continues. Des perturbations de la tension myofasciale, p. ex. le long de la chaîne postérieure du pied jusqu’à la nuque, peuvent transmettre des tensions à l’avant-pied et favoriser des déformations qui contribuent typiquement à l’apparition d’un névrome de Morton.
  • Raideur articulaire

    La raideur articulaire, provoquée par le manque d’activité, peut aggraver les douleurs du névrome de Morton. Une mobilité réduite des petites articulations du pied, en particulier des articulations métatarso-phalangiennes, altère le déroulé du pied. La pression se déplace vers l’avant-pied, en particulier sur les têtes métatarsiennes, entraînant frottements, microtraumatismes et inflammations. La limitation de la mobilité articulaire contribue donc de manière significative au développement d’une névralgie de Morton.

Sols durs et plats ainsi que chaussures rigides et de soutien

Nos pieds sont conçus de manière évolutive pour se mouvoir sur des surfaces naturelles et inégales, où muscles, articulations et fascias s’ajustent constamment. Les conditions modernes influencent fortement la charge sur l’appareil locomoteur. Les sols durs et plats ainsi que des chaussures rigides et de soutien modifient la biomécanique de chaque pas et contribuent de façon déterminante à l’apparition de douleurs liées au névrome de Morton. Les mécanismes suivants jouent un rôle central :

Walking on hard floors

  • Force d’impact

    En marchant sur des surfaces naturelles et souples comme les prairies, le sable ou la mousse, l’énergie d’impact est absorbée et amortie par le sol. Les surfaces dures comme le béton ou l’asphalte renvoient presque intégralement cette énergie vers le pied, augmentant fortement la charge sur les structures plantaires.

    Le problème est amplifié par des chaussures modernes dotées de semelles rigides et épaisses ou d’orthèses de soutien. Elles limitent la mobilité naturelle du pied — en particulier des articulations métatarso-phalangiennes et de la voûte plantaire. Si le pied ne peut pas suffisamment amortir, la charge se concentre sur les têtes métatarsiennes, lieu typique de formation d’un névrome de Morton.
    Le coussinet adipeux naturel sous les têtes métatarsiennes sert d’amortisseur. Les sols durs et les chaussures rigides compromettent cette fonction protectrice : les forces d’impact sont transmises sans filtre, le coussinet est sursollicité, se déplace ou perd son pouvoir d’amortissement, exposant davantage les structures sensibles sous les têtes métatarsiennes.
    De plus, les muscles ont moins de temps pour réagir à la charge soudaine. Les voûtes transversale et longitudinale ne peuvent pas être suffisamment stabilisées, augmentant la pression sur l’avant-pied et favorisant l’apparition d’une névralgie de Morton.

Newton Law

  1. Force en newtons
  2. Temps en secondes
  3. Marche sur sol dur et plat avec chaussures kybun
  4. Marche sur sol dur et plat avec autres chaussures
  • En marchant pieds nus sur un sol naturel, le talon peut s’enfoncer de manière contrôlée. La charge augmente progressivement et les muscles du pied stabilisent activement les voûtes. Sur sols durs combinés à des chaussures rigides, la force de réaction du sol agit de façon abrupte sur le pied. Les muscles ont peu de temps pour réagir, le pied s’effondre de façon incontrôlée après le contact du talon. L’avant-pied, avec ses têtes métatarsiennes sensibles, est ainsi sursollicité.

    En outre, le déroulé réduit provoque une distribution inégale des forces. Cela entraîne une augmentation de la charge sur les têtes métatarsiennes, intensifie des symptômes tels que brûlures, élancements ou douleurs à la pression et réduit la circulation sanguine à l’avant-pied. À long terme, cette séquence de mouvements non naturelle favorise en plus la perte de masse musculaire du pied et de la jambe et aggrave le problème.
  • Musculature affaiblie

    Les sols durs et plats ainsi que des chaussures rigides modifient fondamentalement la mécanique naturelle du pied et entraînent à long terme un affaiblissement des muscles stabilisateurs du pied. Sur un terrain inégal, le pied est constamment sollicité, de petits muscles s’activent pour stabiliser les voûtes et contrôler le déroulé. Sur des sols durs et plats, cette stimulation disparaît presque entièrement.

    La faiblesse musculaire conduit à un affaissement de la voûte transversale, à la formation d’un pied écarté et à une charge anormalement élevée sur les têtes métatarsiennes. Parallèlement, le coussinet adipeux perd sa fonction protectrice et les muscles releveurs du pied ne peuvent plus contrôler la pose de l’avant-pied lors du déroulé. Cela renforce la sursollicitation et favorise le développement d’un névrome de Morton.

Symptômes d’un névrome de Morton

Il est important de mentionner que les éléments énumérés ci-dessous sont les symptômes les plus fréquents du névrome de Morton. La liste n’est toutefois pas exhaustive ; des plaintes atypiques sont également possibles. Les symptômes dépendent de la sensibilité à la douleur, de la cause, de la gravité de la maladie et de la constitution individuelle. Pour un diagnostic clair, un médecin doit être consulté.

  • Douleurs brûlantes ou lancinantes sous les têtes métatarsiennes : typiquement entre le troisième et le quatrième orteil ou entre le deuxième et le troisième. Souvent décrites comme brûlures ou élancements.
  • Douleur à la pression en marchant ou en restant debout : la douleur augmente sous charge, en particulier lors du déroulé de l’avant-pied.
  • Sensation d’« objet » dans la chaussure : les personnes touchées signalent fréquemment l’impression d’un corps étranger dans la chaussure — caractéristique de la névralgie de Morton.
  • Brûlures, picotements ou sensation de fourmillements à l’avant-pied : l’irritation nerveuse due à la surcharge peut provoquer des symptômes neuropathiques.
  • Engourdissement des orteils : une pression chronique sur le nerf peut entraîner des troubles de la sensibilité, en particulier aux orteils centraux.
  • Douleur accrue en marchant pieds nus sur sol dur : sans amorti, la charge sur les structures sensibles augmente.
  • Douleur au port de chaussures étroites ou rigides : des semelles dures ou un espace insuffisant à l’avant-pied augmentent la pression sur la zone métatarsienne.
  • Cors ou callosités douloureuses : un épaississement réactif de la peau peut apparaître en raison d’une surcharge chronique en certains points.
  • Douleur augmentant au cours de la journée : les symptômes s’intensifient avec la charge et la fatigue musculaire.
  • Déformations des orteils (p. ex. griffes d’orteils) : des surcharges ou déséquilibres musculaires peuvent conduire à des malpositions.
  • Douleur lors d’activités sportives : la course, les sauts ou un déroulé rapide exacerbent souvent les symptômes.
  • Restriction de mouvement de l’avant-pied : la douleur entraîne des attitudes protectrices ou une limitation de la mobilité des orteils.
  • Douleurs irradiant vers les zones adjacentes du pied : des compensations peuvent rendre douloureuses des structures voisines.
  • Raideur matinale de l’avant-pied : après des périodes de repos, l’avant-pied peut paraître raide — les structures sursollicitées ont besoin de temps pour se « réchauffer ».
  • Incapacité à marcher ou rester debout sur de longues distances : même une sollicitation modérée peut provoquer des douleurs et limiter l’endurance de marche.
  • Chaleur locale ou gonflement : des processus inflammatoires autour des têtes métatarsiennes peuvent se manifester par une chaleur ou un œdème.
  • Perte du déroulé naturel : la douleur ou les déséquilibres musculaires perturbent le déroulé physiologique au niveau de l’avant-pied.
  • Postures d’évitement ou modification du schéma de marche : les personnes affectées adoptent souvent des stratégies d’évitement qui peuvent entraîner des problèmes secondaires au genou, à la hanche ou au dos.

Thérapies conventionnelles - Que faire pour un névrome de Morton

Plusieurs approches existent pour traiter un névrome de Morton. Ci-dessous sont présentées quelques options thérapeutiques. La liste n’est pas exhaustive ; il est courant de combiner plusieurs mesures. Une consultation médicale est recommandée pour déterminer le traitement le plus adapté à la situation individuelle.

  • Semelles orthopédiques (p. ex. avec pelotte) : déchargent les têtes métatarsiennes et réduisent la pression sur le nerf.
  • Physiothérapie : renforcement des muscles du pied, étirement des structures raccourcies et apprentissage du schéma de marche.
  • Coussins (p. ex. gel) : soulagent les symptômes aigus par un amortissement ciblé.
  • Cryothérapie : le refroidissement diminue localement la circulation et la vitesse de conduction nerveuse, réduisant gonflement, inflammation et douleur autour du nerf irrité.
  • Médicaments anti-inflammatoires : atténuent l’inflammation et le gonflement autour du nerf concerné, réduisant ainsi la douleur.
  • Perte de poids (en cas de surpoids) : diminue la charge mécanique sur l’avant-pied.
  • Modification des activités : éviter temporairement les activités contraignantes comme la marche prolongée sur sols durs, le jogging ou le fait de rester debout longtemps pour éviter la surcharge.
  • Thérapie manuelle / mobilisation : amélioration de la mobilité des articulations du pied, réduction des blocages.
  • Acupuncture pour la névralgie de Morton : réduction des symptômes via l’influence sur la conduction de la douleur, amélioration de la circulation et diminution de l’inflammation.
  • Taping / kinesiotape : soutient la statique du pied, décharge l’avant-pied et peut soulager temporairement la douleur.
  • Entraînement pieds nus : renforce les muscles du pied et améliore la perception plantaire.
  • Gymnastique pour névrome de Morton : renforcement des muscles du pied pour réduire la charge sur le nerf.
  • Électrothérapie / ultrasons : pour soulager la douleur et favoriser la circulation.
  • Thérapie par ondes de choc : assouplit le tissu adhérent ou épaissi autour du nerf et stimule la circulation et les processus de guérison.
  • Injections de cortisone : la cortisone a un effet anti-inflammatoire et décongestionnant autour du nerf irrité, ce qui peut réduire nettement la douleur.
  • Réglages orthopédiques : adaptations des chaussures ou des semelles pour corriger les déformations et réduire la pression à l’avant-pied.
  • Intervention chirurgicale pour névrome de Morton : lors d’une opération, le nerf comprimé est libéré et soit la bandelette comprimante est sectionnée, soit — en cas de lésion marquée — le segment nerveux épaissi est retiré.
  • Ostéotomies ou autres interventions conservatrices du pied : en cas de problèmes structurels lorsque les mesures conservatrices ne suffisent pas.

Souvent, ces mesures ne permettent malheureusement pas une réduction durable des douleurs liées au névrome de Morton, car les causes réelles ne sont pas éliminées. L’objectif de tout traitement doit donc être d’agir sur l’origine du problème. Comme décrit ci-dessus, la sédentarité, les sols durs et plats ainsi que les chaussures rigides et de soutien jouent un rôle central.
Le mode d’action des produits kybun se révèle particulièrement adapté comme thérapie pour le névrome de Morton, car il cible ces causes et peut, grâce à un mouvement doux, un amortissement naturel et une meilleure mécanique du pied, réduire les douleurs à long terme.

Mode d’action kybun - En quoi cela aide pour le névrome de Morton

Les produits kybun visent à réduire les effets néfastes des sols durs et plats, des chaussures rigides et de soutien ainsi que d’un mode de vie sédentaire. Grâce aux propriétés élasto-ressort des produits kybun, les pieds sont à la fois déchargés et activés. La décharge permet de réduire sensiblement les douleurs aiguës du névrome de Morton. L’activation simultanée des muscles du pied traite les causes du névrome, de sorte que les symptômes peuvent s’atténuer durablement. Les chaussures kybun conviennent donc particulièrement aux personnes souffrant d’un névrome de Morton, car elles apportent les effets suivants :

  • Optimisation de la répartition des pressions

    Les personnes souffrant de symptômes de névrome de Morton se plaignent souvent de points de pression lors de la marche et du stationnement, en particulier sur sols durs ou dans des chaussures à semelle rigide. La charge sur les têtes métatarsiennes et le nerf concerné est accentuée lors du déroulé, provoquant des douleurs aiguës, brûlures ou inconforts.
    En portant des chaussures kybun, toute la plante du pied s’enfonce doucement dans un matériau élasto-ressort. Les pieds s’installent dans la semelle flexible, ce qui assure une répartition homogène des pressions. Les pics de pression locaux à l’avant-pied — en particulier sur les têtes métatarsiennes sensibles et le nerf — sont fortement réduits. Le résultat est une décharge notable qui soulage efficacement les douleurs liées au névrome de Morton.

avec kybun

sans kybun

  • Activation des muscles du pied grâce à la propriété élasto-ressort

    Les propriétés élasto-ressort des produits kybun génèrent lors de la marche et du stationnement une légère instabilité ciblée qui incite le corps à effectuer de micro-mouvements d’ajustement continus. Cette activité musculaire inconsciente active en particulier les muscles profonds du pied et de la jambe.
    Des muscles plantaires solides stabilisent les voûtes transversale et longitudinale, déchargent les articulations du pied et répartissent uniformément les forces générées lors de la marche. Surtout à l’avant-pied, où se localise fréquemment un névrome de Morton, cela entraîne un allégement de la pression sur les nerfs et les têtes métatarsiennes. La tension musculaire physiologique empêche en outre l’effondrement incontrôlé de l’avant-pied après le contact du talon, protégeant ainsi les structures sensibles d’une surcharge et d’une mauvaise sollicitation.

Équilibre et EMG

La capacité d’équilibre a été mesurée avec une plateforme de force par le déplacement du centre de gravité de l’avant vers l’arrière (ant-post) et latéralement (med-lat) en position debout. Parallèlement, une électromyographie (EMG) a enregistré l’activité musculaire.

Avec des chaussures conventionnelles

  1. Réduction de l'activité musculaire
  2. Réduction de l'amplitude du déplacement du centre de gravité

Avec des chaussures kybun

  1. Augmentation de l'activité musculaire
  2. Augmentation de l'amplitude du déplacement du centre de gravité
  • Déroulé naturel grâce à l’activation musculaire

    Un déroulé physiologique — du talon via le médio-pied jusqu’à l’articulation métatarso-phalangienne du gros orteil — assure une charge homogène de toutes les structures du pied. Les semelles élasto-ressort kybun laissent le talon s’enfoncer légèrement, de sorte que la charge survient progressivement. Les muscles sont activés à temps, stabilisent le pied et permettent un déroulé contrôlé et indolore.
    Cela protège le coussinet adipeux sous l’avant-pied et les têtes métatarsiennes sensibles, réduit les pics de pression locaux et assure un mouvement harmonieux vers l’avant.

Marcher sans déroulé du pied

Marcher avec déroulé du pied

  • Réduction de l’impact des sols durs

    Lors du contact du pied dans des chaussures kybun, la force de réaction du sol est amortie par la semelle élasto-ressort et transmise au corps de manière retardée. Ainsi, les pics de charge sur les nerfs, les têtes métatarsiennes et le tissu conjonctif sont réduits. De plus, la transmission temporellement retardée de la force permet une activation précoce des muscles stabilisateurs, soutenant ainsi la fonction d’amortissement et de soutien de la voûte plantaire et protégeant l’avant-pied contre la surcharge.
    En outre, l’énergie cinétique est partiellement stockée et utilisée activement pour un déroulé contrôlé, réduisant durablement la charge sur l’avant-pied et donc les douleurs liées au névrome de Morton.

Newton Law

  1. Impact 1 au contact du talon avec des chaussures conventionnelles
  2. Impact 2 au contact du talon avec des chaussures kybun
  3. Force en newtons
  4. Temps en secondes
  5. Marche sur sol dur et plat avec chaussures kybun
  6. Marche sur sol dur et plat avec autres chaussures
  • Protection contre la dysfonction fasciale

    Les fascias du pied stabilisent muscles, tendons et articulations. Des schémas de mouvement non physiologiques ou des impacts violents peuvent provoquer des adhérences et des surcharges, entraînant une irritation nerveuse et des douleurs à l’avant-pied.

  • Les semelles kybun permettent un déroulé doux, réduisent les forces d’impact et répartissent la pression de manière homogène. Cela décharge les fascias, favorise la circulation sanguine et soutient la régénération du tissu conjonctif, ce qui atténue les symptômes du névrome de Morton.
  • Amélioration de la circulation due à une activité accrue

    Le matériau élasto-ressort augmente l’activité naturelle lors de la marche, stimule les muscles et améliore la circulation à l’avant-pied. Une meilleure oxygénation et un meilleur apport nutritif ainsi qu’une évacuation efficace des déchets métaboliques réduisent les irritations et la douleur. Cela renforce les structures résistantes autour du névrome de Morton.

Conseils d’utilisation pour un névrome de Morton

Avant de porter les chaussures kybun pour la première fois, quelques conseils d’utilisation sont à observer. Une application correcte peut aider à soulager les douleurs du névrome de Morton. Une thérapie complémentaire ciblée, telle que la gymnastique du pied pour névrome de Morton, peut renforcer l’effet et est expliquée dans la section suivante.

  • Veillez lors de l’achat de chaussures à disposer d’assez d’espace en largeur afin que votre pied ne soit pas comprimé. Même une légère pression peut déclencher ou aggraver des douleurs nerveuses au pied.
  • Augmentez progressivement le temps de port : portez d’abord les chaussures kybun aussi longtemps que votre corps le tolère. Faites des pauses en cas de fatigue des pieds ou d’aggravation des symptômes. Le traitement du névrome de Morton demande du temps. L’effet activant des produits kybun entraîne un entraînement des muscles du pied, ce qui peut provoquer au début des réactions initiales.
  • Contrôlez consciemment l’appui du talon : enfoncez lentement et de manière contrôlée votre talon dans le matériau élasto-ressort, afin de générer une tension préalable des muscles du pied et du mollet. Un contact talon contrôlé empêche l’effondrement incontrôlé de l’avant-pied et protège les têtes métatarsiennes sensibles ainsi que le nerf d’une surcharge excessive liée au névrome de Morton. Veillez, en particulier en cas de douleur aiguë, à dérouler l’avant-pied avec prudence.
  • Petits pas contrôlés en réduisant le déroulé de l’avant-pied : commencez par de courtes foulées, consciemment maîtrisées, pour vous habituer à la marche dans les chaussures kybun et décharger l’avant-pied. Avec l’habitude, l’amplitude et la fréquence des pas peuvent être progressivement augmentées.
  • Déroulé via l’avant-pied : avec le temps, intensifiez le déroulé sur l’avant-pied si aucune douleur nerveuse n’apparaît. L’objectif est un déroulé contrôlé et naturel via l’articulation métatarso-phalangienne du gros orteil.
  • Utilisez également notre semelle intérieure avec pelotte mobile pour décharger davantage l’avant-pied.
  • Complétez par des exercices ciblés : associez le port des chaussures kybun à des exercices spécifiques pour renforcer l’effet et augmenter les chances d’amélioration des symptômes. Ces exercices peuvent faire partie d’une thérapie globale du névrome de Morton et aident à réduire la pression sur les têtes métatarsiennes et le nerf concerné.
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Pour les débutants kybun

En portant des chaussures kybun, la démarche évolue de «protectrice» à «naturelle». Dans 90 % des cas, cela se fait sans problème.

En savoir plus

Exercices utiles pour le névrome de Morton

Pour renforcer l’efficacité des chaussures kybun et augmenter les chances d’amélioration des symptômes du névrome de Morton, nous recommandons les exercices ci-dessous. La sélection n’est pas exhaustive et peut être complétée par d’autres exercices pour le névrome de Morton. En règle générale, pour tous les exercices : les symptômes du névrome ne doivent pas s’intensifier. Si une douleur dépassant la normale survient, l’exercice doit être interrompu. Des douleurs agréables et dénouantes en dehors de la zone nerveuse affectée (p. ex. au mollet) sont souhaitables.
Les exercices sont répartis en : « Marche correcte dans les chaussures kybun », « Étirement musculaire », « Rouler les fascias » et « Renforcement ». Idéalement, ces domaines sont utilisés de manière complémentaire dans la prise en charge du névrome de Morton.

Marche correcte dans les chaussures kybun
La qualité de chaque pas est déterminante pour réduire les douleurs du névrome de Morton et éviter les surcharges et mauvaises sollicitations de l’avant-pied. Les chaussures kybun apportent un support optimal à cet égard.

Contact talon contrôlé
Contact talon contrôlé
  • Enfoncez le talon lentement et de façon contrôlée dans le matériau élasto-ressort pour générer une pré-tension des muscles du pied et du mollet.
  • Posez ensuite le médio-pied et l’avant-pied lentement, de sorte que l’avant-pied soit sollicité de manière physiologique.
  • Au début, effectuez plutôt de petits pas pour ne pas sursolliciter l’avant-pied.
Déroulé contrôlé
Déroulé contrôlé
  • Légère action de déroulé à l’avant-pied, sans pousser de façon vigoureuse pour éviter les pics de pression sur les têtes métatarsiennes et les nerfs.
  • Testez prudemment l’amplitude du déroulé sans provoquer ou aggraver les douleurs du névrome.
  • Progressivement, augmentez l’amplitude pour obtenir un déroulé actif et doux.

Étirement musculaire
Les étirements ciblés des muscles du pied et de la jambe sont importants, car les douleurs liées au névrome de Morton résultent souvent de raccourcissements et de tensions.

Plante du pied
Plante du pied
  • Prenez le pied dans les deux mains.
  • Tirez activement l’avant-pied vers le tibia pour étirer la plante du pied.
  • Maintenez 3 × 30 secondes, 1–2 × par jour.
Muscles du mollet
Muscles du mollet
  • Position de départ en fente, talon arrière posé au sol.
  • Effectuez l’exercice de préférence sur un sol souple.
  • Fléchissez lentement le genou avant jusqu’à ressentir une tension dans le mollet.
  • 3 × 30 secondes par côté, 1–2 × par jour.

Rouler les fascias
Le travail fascial soutient la décharge de l’avant-pied, car le névrome de Morton est souvent associé à des tensions de la chaîne postérieure (plante du pied, mollets).

Plante du pied
Plante du pied
  • Roulez activement la plante du pied avec un rouleau fascial ou une balle, de talon jusqu’à juste avant les têtes métatarsiennes ; évitez consciemment la zone du nerf affecté.
  • Exécutez lentement et contrôlé, ajustez la pression selon votre tolérance.
  • Insistez sur les adhérences ponctuelles ou maintenez la position brièvement.
  • 3 minutes par pied, 1–2 × par jour.
Mollet
Mollet
  • Placez un genou plié, l’autre jambe sur le rouleau fascial ; augmentez la pression en posant les deux jambes l’une sur l’autre.
  • En cas de douleur au poignet, effectuez l’exercice sur les avant-bras.
  • Faites rouler activement le mollet de la cheville jusqu’à juste sous le genou.
  • Réalisez lentement et contrôlé, adaptez la pression et travaillez les adhérences ponctuelles.
  • Au moins 3 minutes par pied, 1–2 × par jour.

Renforcement

Le renforcement ciblé fortifie les voûtes et les muscles, améliore la fonction d’amortissement et réduit la pression sur les têtes métatarsiennes — particulièrement important en cas de névralgie de Morton.

Muscles du pied - voûte transversale
Muscles du pied - voûte transversale
  • Posez une serviette à plat sur le sol et placez le pied au début de celle-ci.
  • Les orteils attrapent la serviette et la tirent vers le pied.
  • 3 séries de 8–12 répétitions par pied, 2–3 × par semaine.
Levée du gros orteil et levée des autres orteils
  • Placez les pieds à la largeur des hanches.
  • Levée du gros orteil : relevez activement le gros orteil en laissant les autres orteils au sol.
  • Levée des orteils : laissez le gros orteil au sol et relevez activement tous les autres orteils.
  • La plante et le talon restent toujours au sol.
  • Alternez avec un pied puis l’autre.
  • 3 séries de 8–12 répétitions par pied, 2–3 × par semaine.
Exercice - levée des jambes en décubitus
Exercice - levée des jambes en décubitus
Exercices spécialisés

Exercices spécialisés

Pour des informations sur les exercices spécialisés dans les chaussures kybun et les exercices de base sur le tapis kybun.

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