Ignorer et passer au contenu
Retour à l’aperçu

Genou artificiel

La prothèse du genou est décrite ci-dessous. Il est expliqué pourquoi un nouveau genou peut devenir nécessaire en remplacement articulaire. Sont également présentées les conséquences et les risques après une opération de prothèse du genou. En complément, la façon dont les produits kybun agissent ainsi que des exercices exemples montrent comment les personnes concernées peuvent, après une opération d'un genou artificiel, favoriser leur mobilité, influencer positivement le processus de guérison et reconstruire leur musculature.

 
 
 
 
 
Genou artificiel

Définition

Qu’est-ce qu’un genou artificiel ?

Une prothèse du genou – également appelée genou artificiel ou endoprothèse du genou – est un dispositif médical qui remplace partiellement ou complètement l’articulation malade ou endommagée. Lors de cette intervention, les surfaces articulaires usées du fémur, du tibia et souvent de la rotule sont retirées et remplacées par des composants artificiels en métal, céramique ou plastique. Une prothèse du genou rétablit la fonction de glissement ainsi que la mobilité lorsque les traitements conservateurs ne suffisent plus.

Un genou artificiel reproduit le mouvement naturel de l’articulation : les surfaces prothétiques sont conçues pour guider avec stabilité tout en autorisant un déplacement le plus fluide possible. Selon le degré des lésions, différents types de prothèses sont utilisés – de la prothèse partielle à l’endoprothèse totale du genou.

Prothèse du genou

Prothèse du genou
  1. Fémur
  2. Composant du fémur (métal)
  3. Composant du tibia (métal)
  4. Surface de glissement (plastique)
  5. Péroné
  6. Tibia

En règle générale, on distingue deux grandes catégories :

  • Prothèse totale du genou (PTG) : la prothèse standard qui recouvre entièrement les surfaces articulaires du fémur et du tibia au niveau du genou.
  • Prothèses partielles : lorsqu’un seul compartiment du genou est concerné.

Quelle que soit la prothèse, chaque intervention vise à réduire la douleur, rétablir la stabilité et améliorer durablement la mobilité. Pour qu’un genou artificiel fonctionne de manière optimale, le choix de l’implant, sa position et l’anatomie individuelle doivent être parfaitement harmonisés. Les prothèses modernes sont durables, mais leur longévité dépend du matériau, de la sollicitation et de la technique opératoire.

Causes d’une prothèse du genou

La nécessité d’une prothèse du genou découle souvent d’années de mauvaises sollicitations ou de surcharges répétées et de l’usure naturelle du cartilage. Les modes de vie modernes marqués par un manque d’activité et des positions assises prolongées contribuent fortement à une dégénérescence précoce. Autrefois, nos articulations étaient sollicitées par des mouvements variés sur des surfaces souples telles que les prairies ou les sous-bois. Aujourd’hui, les genoux travaillent principalement sur des sols durs et plats comme l’asphalte ou le béton et sont bridés par des chaussures rigides et soutenantes, ce qui restreint leur mobilité naturelle. Ces conditions affaiblissent la musculature des pieds, des jambes et des cuisses, et la stabilisation du genou devient insuffisante. La perte de force musculaire se répercute directement sur la charge exercée sur le cartilage, ce qui peut provoquer une usure prématurée. De plus, les surfaces dures et les chaussures rigides transmettent chaque impact sans amortissement au genou, surchargeant le cartilage et accélérant son déclin.

Par ailleurs, des déformations du pied telles que les pieds plats, les pieds creux ou les pieds en valgus répartissent la charge de manière inégale sur l’articulation, ce qui accélère la surcharge pouvant mener à une intervention. Le cartilage du genou n’est pas directement vascularisé et dépend du mouvement – c’est-à-dire de l’alternance constante entre pression et relâchement – pour recevoir les nutriments. Une circulation réduite due à la sédentarité diminue l’élasticité et la résistance du cartilage. Les fascias des jambes et du genou peuvent devenir fragiles sous l’effet d’une sollicitation irrégulière et augmenter encore la pression sur l’articulation. La mobilité des articulations diminue également en cas d’inactivité, ce qui accentue encore la charge supportée. Combinées à la contrainte constante des sols durs et des chaussures peu mobiles, ces circonstances augmentent le risque d’une usure sévère du genou et rendent nécessaire la pose d’une prothèse.

Conséquences et risques d’une prothèse du genou

Une prothèse du genou peut améliorer nettement la qualité de vie, mais elle comporte aussi des risques et des effets possibles. Après l’opération, certains patients ressentent des douleurs, notamment pendant les premières semaines ou les premiers mois. Ces douleurs sont souvent liées à la cicatrisation des tissus, à l’adaptation musculaire autour du genou artificiel et à la sollicitation des structures environnantes. Certains signalent une recrudescence des douleurs lors de la montée des escaliers ou après de longues périodes debout.

Une autre conséquence potentielle est la mobilité limitée du genou. Les genoux artificiels ne peuvent pas reproduire entièrement l’amplitude d’un genou naturel, en particulier en flexion. Cette réduction du mouvement peut modifier la démarche et entraîner une surcharge des structures voisines. Même les implants les plus modernes supportent des charges limitées : les activités à fort impact doivent être évitées. La longévité d’une prothèse n’est pas illimitée. Des études montrent qu’une durée de vie réaliste est de l’ordre de 15 à 20 ans, en fonction de l’âge, du niveau d’activité et du poids du patient. Après cette période, un remplacement peut s’avérer nécessaire.

Des complications comme les infections, les thromboses ou les descellements de la prothèse font également partie des risques. Un descellement peut se manifester par des douleurs, une instabilité ou des gonflements et, si nécessaire, entraîner une nouvelle intervention. Des mauvais positionnements lors de l’implantation peuvent survenir exceptionnellement, limitant alors la fonction de l’articulation artificielle et provoquant des inconforts supplémentaires.

Thérapies conventionnelles - Que faire pour un genou artificiel

Après une opération de prothèse du genou ou lors de la préparation à l’intervention, de nombreuses mesures permettent de soulager la douleur, d’améliorer la fonction de l’articulation artificielle et de soutenir la guérison.

  • Physiothérapie : Des exercices spécifiques aux prothèses du genou favorisent la mobilité, renforcent la musculature et déchargent l’articulation artificielle.
  • Thérapie par le mouvement : Des activités douces comme la natation, le vélo ou le yoga renforcent les muscles et améliorent la circulation sans surcharger le genou artificiel.
  • Perte de poids : Alléger le corps réduit la sollicitation de la prothèse et atténue les douleurs post-opératoires.
  • Renforcement musculaire : Des exercices ciblés pour les muscles des cuisses et des fessiers stabilisent le genou artificiel et favorisent la récupération.
  • Aides orthopédiques : Bandages, orthèses ou semelles spécifiques stabilisent la prothèse et répartissent la charge de manière ciblée.
  • Rééquilibrage alimentaire : Une alimentation anti-inflammatoire favorise la guérison et le bon fonctionnement du genou artificiel.
  • Acupuncture : Peut contribuer à réduire la douleur après l’opération.
  • Applications de chaleur ou de froid : La chaleur détend les structures contractées et le froid réduit les gonflements ainsi que les douleurs post-opératoires.
  • Électrothérapie : Stimule la circulation et soutient la régénération du genou artificiel.
  • Traitement médicamenteux : Les antalgiques et anti-inflammatoires peuvent raccourcir la période de guérison et soulager les symptômes.
  • Vie quotidienne prudente : Éviter les escaliers, les stations debout prolongées et les charges lourdes pour ménager l’articulation artificielle.
  • Suivis réguliers : Des contrôles après l’opération détectent précocement les descellements ou les mauvais positionnements de la prothèse.

Mode d’action kybun - En quoi cela aide un genou artificiel

Les produits kybun offrent aux patients après une opération ou en présence d’une prothèse du genou une manière efficace d’améliorer la fonction de l’articulation artificielle tout en réduisant les douleurs. Grâce à leurs semelles élastiques et ressorts, la charge sur le genou artificiel est nettement réduite alors que la musculature est activée et stabilisée. Cela favorise la guérison et protège l’implant sur le long terme.

  • Activation musculaire et stabilisation du genou

    En marchant dans les chaussures kybun, les talons peuvent s’enfoncer profondément dans le matériau élastique grâce à la compression de la semelle. Cela permet une montée en charge lente et contrôlée, donnant au corps plus de temps pour engager la musculature autour du genou artificiel. Une musculature bien contractée stabilise l’implant et autorise une sollicitation aussi naturelle que possible des structures environnantes.
    Sur les sols durs et plats ou dans des chaussures rigides et très soutenantes, la charge est transmise directement au pied. La force accrue et le temps de réaction réduit empêchent la musculature de se contracter à temps. L’absence de stabilisation musculaire provoque une répartition défavorable des forces sur l’implant et les tissus environnants, favorisant les sur-sollicitations.

  1. Chaussures classiques (gauche) : Réaction tardive et incontrôlée de la musculature empêchant la stabilisation du genou.
  2. Chaussures kybun (droite) : Musculature contractée conduisant à la stabilisation du genou.
  • Réduction de l’impact sur le genou artificiel

    Au contact du talon dans les chaussures kybun, le matériau élastique ressort de la semelle se comprime. Grâce à sa forte capacité de compression, l’arrière-pied peut s’enfoncer profondément dans la semelle. Ce glissement lent et contrôlé réduit les pics de force qui s’exercent sur la prothèse et les structures avoisinantes. À la manière d’un airbag, la semelle kybun amortit les impacts, soulageant la prothèse à chaque pas et la protégeant des surcharges et des mauvaises sollicitations.

Newton Law

  1. Force d'impact 1 au contact du talon avec des chaussures classiques
  2. Force d'impact 2 au contact du talon avec des chaussures kybun
  3. Force en Newton
  4. Temps en secondes
  5. Marche sur sol plat et dur avec chaussures kybun
  6. Marche sur sol plat et dur avec autres chaussures
  • Activation et renforcement de la musculature profonde grâce à la propriété élastique

    L’instabilité douce du revêtement élastique incite la musculature profonde à se contracter continuellement, ce qui la renforce petit à petit. Cette musculature joue un rôle décisif dans la stabilisation du genou artificiel, la posture et l’équilibre. Parallèlement, la coordination entre le système nerveux et les muscles s’améliore, rendant les mouvements du genou artificiel plus contrôlés et physiologiques.

Équilibre et EMG

La capacité d’équilibre a été mesurée à l’aide d’une plateforme de force en enregistrant les déplacements du centre de gravité d’avant en arrière (ant-post) et latéralement (med-lat) pendant la posture debout. Parallèlement, une électromyographie (EMG) a capté l’activité musculaire.

Avec chaussures classiques

  1. Activité musculaire réduite
  2. Amplitude de mouvement réduite du centre de gravité

Avec chaussures kybun

  1. Activité musculaire accrue
  2. Amplitude de mouvement accrue du centre de gravité

Des muscles faibles du pied ou des déformations telles que les pieds plats, creux ou en valgus peuvent augmenter la charge sur le genou artificiel. Grâce à l’activation dans les chaussures kybun, la voûte plantaire est stabilisée, les basculements vers l’intérieur ou l’extérieur sont évités et l’axe de la jambe reste physiologique. Cela soulage le genou artificiel, protège la prothèse d’une sollicitation inégale et réduit le risque de dommages secondaires à la hanche ou à la colonne vertébrale.

  • Déroulement naturel du pied grâce à l’activation musculaire et à la fonction de déroulement

Natural Foot Roll

Grâce aux chaussures kybun élastiques ressort et à leur effet rebond, combinés à la pré-tension musculaire et à la réduction des accélérations, le pied peut s’appuyer de manière contrôlée lors du contact du talon. Cela évite un impact brutal et non amorti qui surchargerait inutilement le genou artificiel à chaque pas.
En déroulant activement le pied sur le matériau élastique, l’ensemble de l’amplitude du mouvement est utilisé : le contact débute par le talon et se termine par la poussée des orteils. Cette démarche naturelle permet également au genou artificiel d’être guidé dans une amplitude variée et physiologique au lieu de rester enfermé dans un même angle limité. Les pics de charge ponctuels sont ainsi réduits et les forces se répartissent plus uniformément sur l’implant et les tissus environnants.
L’utilisation de l’amplitude complète contribue à maintenir la mobilité du genou prothétique et à prévenir les tensions ou les blocages fonctionnels. Une démarche plus naturelle active simultanément la musculature, la renforce et stimule la circulation sanguine – autant de facteurs qui, en présence d’une prothèse, améliorent la guérison et les douleurs postopératoires. De plus, cela contribue à prolonger la durée de vie du genou artificiel.

  • Stimulation de la circulation grâce à une activité physique accrue

    Même avec un genou artificiel, les muscles et les tissus environnants ont besoin d’une bonne circulation pour soutenir la stabilité, la mobilité et les processus de guérison. Les matériaux élastiques kybun favorisent le mouvement naturel lors de la marche et activent la musculature autour du genou.
    En activant la musculature, la circulation du tissu s’améliore, ce qui favorise l’apport des nutriments et du métabolisme dans la zone du genou. Cela permet aussi de mieux répartir les substances anti-inflammatoires et d’éliminer les produits de dégradation. Ainsi, les tissus entourant le genou artificiel restent élastiques, résistants et fonctionnels, ce qui soutient le confort et la stabilité de l’implant.

  • Réduction de l’inactivité et de la position assise

    Marcher et rester debout avec les chaussures kybun encourage davantage de mouvement dans la vie quotidienne. Les fléchisseurs de la hanche raccourcis et les muscles tendus des mollets et des cuisses sont étirés, l’angle du genou artificiel est amélioré et la charge sur la prothèse diminue. Cela soutient la fonction du genou à long terme et favorise la guérison.

  • Entretien des fascias

    Des fascias sains sont élastiques, répartissent la charge de manière équilibrée et protègent le genou artificiel d’une sollicitation excessive. La séquence de mouvement naturelle permise par les chaussures kybun maintient les fascias souples, réduit les tensions et améliore la mobilité du genou artificiel.

  • Répartition optimisée de la pression

    En marchant et en restant debout dans les chaussures kybun, toute la plante du pied est entourée par le matériau élastique. Cela permet une répartition uniforme de la pression et réduit les points de charge ponctuels qui agissent sur les genoux artificiels.

avec kybun

sans kybun

Conseils d’utilisation pour un genou artificiel

L’utilisation des chaussures kybun après une opération ou en présence d’une prothèse doit se faire avec soin et par étapes. L’objectif est d’activer la musculature autour du genou artificiel, de réduire les douleurs et de soutenir la guérison de la prothèse à long terme.

  • Portez les chaussures kybun au début uniquement aussi longtemps que votre corps le tolère. Introduisez des pauses si les douleurs augmentent ou si une fatigue musculaire apparaît. En raison de l’effet activateur des semelles kybun, des réactions initiales peuvent survenir, ce qui est normal et diminue avec la poursuite de la pratique.
  • Enfoncez le talon lentement et de manière contrôlée dans le matériau élastique afin de décharger le genou artificiel et de réduire les pics de force. Trouvez un point de charge où la douleur est minimale. Après le contact du talon, posez doucement le pied pour diminuer l’effort sur la prothèse.
  • Commencez par de petits pas contrôlés. Limitez au début le déroulé sur l’avant-pied afin de restreindre l’amplitude du genou artificiel. Avec l’entraînement, augmentez progressivement l’amplitude du mouvement du pied pour améliorer la mobilité du genou.
  • Surveillez les signes de surcharge comme les douleurs, les gonflements ou une fatigue inhabituelle. Réduisez la durée de port ou adaptez la longueur des pas si nécessaire. Une observation régulière permet d’utiliser les chaussures en toute sécurité et de soutenir la guérison.
  • Complétez la marche avec les chaussures kybun par des exercices ciblés pour renforcer la stabilité musculaire autour du genou artificiel et détendre les tensions.
Exercices spécialisés

Exercices spécialisés

Pour des informations sur les exercices spécialisés dans les chaussures kybun et les exercices de base sur le tapis kybun.

En savoir plus

Exercices recommandés pour un genou artificiel

Pour soutenir l’effet des chaussures kybun et améliorer la fonctionnalité d’un genou artificiel, nous recommandons les exercices suivants. La sélection n’est pas exhaustive et peut être complétée par d’autres exercices adaptés.
Important : chaque exercice doit être validé par le médecin ou un professionnel de santé, en particulier en cas de prothèse. De manière générale, la charge ne doit pas sursolliciter l’articulation. Si la douleur augmente dans ou autour du genou, l’exercice doit être interrompu immédiatement. En revanche, de légères tensions ou sensations de détente en dehors de la zone douloureuse sont souhaitables.

Les exercices sont répartis en : « Marche correcte avec les chaussures kybun », « Étirements musculaires », « Rouleau fascial » et « Renforcement ».

Marcher correctement avec les chaussures kybun

La qualité de chaque pas influence la charge exercée sur le genou artificiel. Lors de la marche, les talons doivent s’enfoncer de manière contrôlée dans le matériau élastique pour réduire les forces d’impact. Le déroulement sur le médio-pied et l’avant-pied doit être lent au début pour éviter la sursollicitation, puis augmenter progressivement l’amplitude pour entraîner la musculature et améliorer la mobilité de l’articulation.

Attaque contrôlée du talon
Attaque contrôlée du talon
  • Appuyez le talon doucement et contrôlez l’enfoncement dans le matériau élastique afin de déterminer la charge et l’intensité, sans provoquer de douleur au genou artificiel.
  • Maintenez une posture contrôlée du pied pour éviter qu’il ne bascule vers l’intérieur ou l’extérieur, ce qui préserve l’axe de la jambe.
  • Posez le médio-pied et l’avant-pied lentement et en douceur pour éviter que le genou ne subisse un choc.
  • Des pas lents renforcent la musculature stabilisatrice autour du genou artificiel.
Déroulement contrôlé
Déroulement contrôlé
  • Déroulez légèrement sur l’avant-pied, sans vous pousser fortement avec les gros orteils au départ. Plus le déroulement est prononcé, plus l’amplitude du genou augmente. Si des tensions ou blocages sont présents, l’augmentation d’amplitude peut accroître la douleur. Dans ce cas, il faut d’abord libérer les tensions et les blocages.
  • Testez l’amplitude possible sans douleur. Augmentez-la progressivement si possible.

Étirements musculaires
Des étirements spécifiques sont indispensables car les douleurs liées au genou artificiel proviennent souvent de raccourcissements, tensions ou blocages myofasciaux. Ces exercices améliorent la mobilité, réduisent la pression sur la prothèse et soutiennent la guérison :

Muscles antérieurs de la cuisse
Muscles antérieurs de la cuisse
  • Depuis la position debout, attrapez le dessus du pied gauche avec la main gauche. Pour garder l’équilibre, vous pouvez vous tenir à un appui stable avec la main droite.
  • Le genou gauche reste parallèle à la jambe d’appui.
  • Dos droit.
  • Basculer légèrement le bassin vers l’avant pour intensifier l’étirement.
  • Tirez le talon vers les fesses de sorte que le genou pointe vers le bas. Plus le talon est proche des fesses, plus l’étirement est intense. Respectez l’amplitude autorisée par le genou artificiel.
  • Effectuer 1 à 2 fois par jour de chaque côté.
  • Maintenir 3 x 30 secondes.
Muscles du mollet et ischio-jambiers
Muscles du mollet et ischio-jambiers
  • Position de départ à quatre pattes.
  • Poussez les fesses vers le haut.
  • Si possible, poussez les talons vers le sol pour intensifier l’étirement.
  • Maintenir 3 x 30 secondes.
  • Faire 1 à 2 fois par jour.

Rouleau fascial
L’entraînement avec le rouleau améliore l’élasticité des muscles et des fascias, soulage le genou artificiel et réduit les douleurs :

Muscles antérieurs de la cuisse
Muscles antérieurs de la cuisse
  • Position de départ en décubitus ventral.
  • Placez un grand rouleau sous la cuisse de la jambe tendue. L’autre jambe est fléchie pour guider le mouvement.
  • Roulez activement la face antérieure de la cuisse de la hanche jusqu’au-dessus du genou.
  • Réalisez les exercices lentement et sous contrôle. Ajustez la pression en fonction de votre tolérance, en allant jusqu’à la limite de douleur supportable.
  • Roulez plus intensément sur les adhérences ponctuelles ou maintenez la position à ce niveau.
  • 3 minutes par côté.
  • 1 à 2 fois par jour.
Muscles latéraux de la cuisse
Muscles latéraux de la cuisse
  • Position de départ en décubitus latéral.
  • Placez un grand rouleau entre la partie externe de la cuisse et le sol.
  • La jambe supérieure est posée à angle droit pour stabiliser et guider le mouvement.
  • Roulez activement la face latérale de la cuisse de la hanche jusqu’au-dessus du genou.
  • Exécutez les exercices lentement et de manière contrôlée.
  • Adaptez la pression à votre tolérance, en allant jusqu’à la limite de douleur supportable.
  • Roulez plus intensément sur les adhérences ponctuelles ou maintenez la position à ce niveau.
  • En redressant la jambe supérieure, l’exercice peut être intensifié.
  • 3 minutes par côté.
  • 1 à 2 fois par jour.

Renforcement
Une musculature forte protège le genou artificiel, absorbe les forces, stabilise l’articulation et réduit les mauvaises sollicitations :

Squats
Squats
  • Position de départ : debout, pieds légèrement plus larges que la largeur des hanches et légèrement en rotation externe.
  • Descendez lentement et contrôlez jusqu’à la position accroupie profonde. Poussez les fesses vers l’arrière et transférez le poids sur les talons.
  • Veillez à engager les fessiers. Stabilisez les genoux pour qu’ils ne rentrent ni vers l’intérieur ni vers l’extérieur.
  • Remontez lentement et contrôlez. En cas de problèmes d’équilibre, vous pouvez vous tenir à un appui stable.
  • 3 séries de 8 à 12 répétitions.
  • Effectuer 2 à 3 fois par semaine.
Élévations de jambe en décubitus latéral
  • Position de départ : décubitus latéral.
  • Pieds, genoux, hanches et tête doivent être alignés. Un support peut être placé sous la tête.
  • Soulevez activement la jambe supérieure, puis abaissez-la en contrôlant activement le mouvement.
  • Au point le plus bas, ne reposez pas complètement la jambe ; remontez-la pour maintenir la contraction. Si cela n’est pas possible, reposez brièvement la jambe.
  • Pendant l’exercice, gardez le tronc stable et effectuez des mouvements lents et contrôlés. Le buste ne doit pas bouger.
  • Pour augmenter la difficulté, placez une bande élastique autour des genoux, juste au-dessus de l’articulation.
  • 3 séries de 8 à 12 répétitions.
  • Effectuer 2 à 3 fois par semaine.
Élévations de jambe en décubitus latéral
Élévations de jambe en décubitus latéral
Exercices spécialisés

Exercices spécialisés

Pour des informations sur les exercices spécialisés dans les chaussures kybun et les exercices de base sur le tapis kybun.

En savoir plus