Douleurs au genou

Definition

Que sont les douleurs du genou ?

Les douleurs du genou sont des douleurs qui surviennent au niveau de l’articulation du genou. Elles peuvent avoir différentes causes, notamment des blessures, une surcharge, des inflammations ou des maladies dégénératives comme l’arthrose. Les douleurs du genou peuvent être évaluées selon différents caractères de la douleur. On distingue notamment les caractéristiques suivantes :

• Durée : douleurs aiguës du genou, douleurs chroniques du genou
• Apparition : douleurs du genou au repos, douleurs du genou à l’effort, douleurs du genou après un effort
• Localisation : douleurs à l’avant du genou (p. ex. douleur sous la rotule), arrière (p. ex. douleur dans le creux poplité), douleurs latérales internes, douleurs latérales externes
• Intensité : de douleurs légères à des douleurs intenses, voire insupportables
• Qualité : sourde, lancinante, brûlante

Les différents types de douleurs du genou

Dans cette section sont brièvement décrites les différentes formes de douleurs du genou. Il s’agit d’une sélection des formes les plus fréquentes ; la liste n’est pas exhaustive.

• Rupture du ligament croisé / lésion du ligament croisé

  Dans le genou il existe un ligament croisé antérieur et un postérieur. Une rupture ou une lésion du ligament croisé survient le plus souvent lors de mouvements de torsion brusques (genou tordu) ou par une force directe. Les symptômes typiques sont des douleurs articulaires du genou, un gonflement et une instabilité du genou. Le ligament croisé antérieur est généralement beaucoup plus souvent touché.
  

• Déchirure du ménisque / lésion du ménisque

  Une déchirure du ménisque concerne les disques cartilagineux en forme de croissant dans le genou qui servent d’amortisseurs. Ces lésions surviennent fréquemment lors de mouvements de torsion brusques ou de fortes contraintes. Les symptômes sont des douleurs articulaires du genou, un gonflement et des blocages de l’articulation. Les personnes concernées se plaignent souvent de douleurs au genou en extension.
  

• Rupture du ligament médial / lésion du ligament interne

  La rupture du ligament interne concerne le ligament collatéral médial du genou, qui assure la stabilité de l’articulation. Cette blessure survient souvent suite à une force extérieure, comme lors d’accidents sportifs. Les symptômes sont des douleurs sur la face interne du genou et une mobilité réduite. Parfois le genou peut être enflé sur la face interne.
  

• Rupture du ligament latéral / lésion du ligament externe

  La rupture du ligament latéral touche le ligament collatéral latéral externe du genou, qui participe à la stabilisation de l’articulation. Cette blessure survient généralement lors de mouvements de torsion soudains ou d’un fort impact externe, fréquents dans les sports comportant des changements rapides de direction. Les symptômes incluent des douleurs latérales à l’effort, un gonflement et une instabilité de l’articulation.
  

• Lésion du cartilage

  Une lésion du cartilage dans le genou affecte le revêtement cartilagineux protecteur des surfaces articulaires et peut être causée par la surcharge, des accidents ou l’usure. Les symptômes sont douleur, gonflement et mobilité réduite de l’articulation. Les personnes concernées se plaignent souvent de douleurs à l’effort.
  

• Luxation de la rotule (luxation rotulienne)

  La luxation de la rotule se produit lorsque la rotule sort de sa position normale dans l’articulation du genou. Ceci survient généralement lors de mouvements de torsion brusques ou par un coup direct. Les symptômes sont de fortes douleurs à l’avant du genou, un gonflement et une déformation visible de la rotule.
  

• Fracture de la rotule (fracture patellaire)

  La fracture de la rotule est une lésion de la rotule souvent causée par un impact direct ou une chute sur le genou. La rotule peut se briser en plusieurs fragments ou présenter une fissure. Cette fracture provoque de vives douleurs, un gonflement et une mobilité réduite du genou.
  

• Rupture du tendon rotulien

  La rupture du tendon rotulien est une blessure du tendon qui relie la rotule au tibia. Elle survient fréquemment lors d’activités sportives, notamment pendant des sauts ou des atterrissages violents. Une rupture du tendon rotulien entraîne de fortes douleurs, une mobilité réduite et l’incapacité d’étendre la jambe.
  

• Rupture du tendon du quadriceps

  La rupture du tendon du quadriceps est une blessure du tendon reliant le muscle de la cuisse (quadriceps) à la rotule. Ce type de lésion survient souvent lors de mouvements explosifs, comme des sauts ou des changements de direction rapides. Une rupture du tendon du quadriceps provoque d’intenses douleurs, un gonflement et une importante limitation de la flexion du genou.
  

• Arthrose du genou

  L’arthrose du genou est une maladie dégénérative dans laquelle le cartilage de l’articulation du genou s’use progressivement, entraînant des douleurs articulaires, un gonflement et une mobilité réduite. Elle apparaît souvent avec l’âge, mais peut aussi être favorisée par des blessures ou une surcharge. Les symptômes s’aggravent souvent avec le temps, rendant la marche et d’autres activités plus difficiles. Des douleurs à l’effort comme au repos peuvent être présentes.
  

• Syndrome du coureur

  Le syndrome du coureur, aussi appelé syndrome fémoro‑rotulien, est une affection douloureuse due à un mauvais alignement ou à une surcharge du genou. Il se manifeste le plus souvent par des douleurs à l’avant du genou, notamment lors de la course, de la montée des escaliers ou de l’accroupissement. La cause réside souvent dans un mauvais alignement de la rotule ou une surutilisation des muscles autour du genou.
  

• Syndrome de la pointe rotulienne (genou du sauteur)

  Le syndrome de la pointe rotulienne, aussi appelé genou du sauteur, est une inflammation douloureuse au niveau de l’insertion du tendon rotulien à la partie inférieure de la rotule. Cette lésion survient fréquemment dans les sports impliquant des sauts répétés ou des changements de direction rapides, comme le basket‑ball ou le volley‑ball. Il s’agit aussi d’une surcharge ou d’un mauvais fonctionnement du genou. Les personnes touchées se plaignent de fortes douleurs lors d’efforts, notamment en sautant ou en montant les escaliers.
  

• Polyarthrite rhumatoïde

  La polyarthrite rhumatoïde, aussi appelée arthrite rhumatoïde, est une maladie inflammatoire chronique auto‑immune qui attaque les articulations, surtout des mains et des pieds. Le genou peut également être affecté. Cette maladie auto‑immune provoque douleurs articulaires, gonflement et raideur, limitant fortement la mobilité. Dans l’évolution, des lésions articulaires et des déformations peuvent survenir, engendrant douleurs au repos et à l’effort.
  

• Kyste de Baker

  Un kyste de Baker est une tuméfaction remplie de liquide située dans le creux poplité, résultant d’une production excessive de liquide articulaire. Les personnes concernées ressentent souvent des douleurs dans le creux du genou. Le kyste de Baker survient fréquemment à la suite de maladies du genou telles que l’arthrose ou une inflammation, et peut provoquer sensations de tension, gonflement et limitations de la mobilité.

Causes des douleurs du genou

Les causes des douleurs du genou sont variées – des blessures aiguës aux maladies chroniques en passant par les mauvaises postures ou les surcharges, de nombreux facteurs peuvent provoquer des douleurs au genou. Les causes les plus fréquentes se répartissent grossièrement en trois catégories : causes traumatiques, maladies dégénératives et processus inflammatoires. À l’exception des causes traumatiques, qui résultent souvent d’une force élevée (p. ex. impact d’un adversaire, changements rapides de direction, mouvements d’arrêt et reprise, etc.), le mode de vie et les conditions environnementales jouent un rôle déterminant dans les maladies dégénératives et les processus inflammatoires.
Autrefois, nos ancêtres devaient se déplacer beaucoup et de manière plus globale pour se procurer de la nourriture. La chasse, la cueillette ou le travail agricole en sont quelques exemples. Ces déplacements se faisaient souvent pieds nus et sur des surfaces naturelles. La nature du sol et l’étendue des mouvements ont contribué au développement d’une musculature du pied et de la jambe bien tonique et sollicitées naturellement. Le mode de vie a fortement changé au fil des millénaires. La civilisation moderne est souvent caractérisée par un manque d’activité et un style de vie sédentaire. Et lorsque nous nous déplaçons, c’est souvent sur des sols durs et plats comme le béton ou l’asphalte et dans des chaussures rigides et de soutien. Par conséquent, la quantité et la qualité du mouvement changent et le corps s’adapte. Les effets de ces changements sur l’apparition des douleurs du genou sont décrits ci‑dessous.

Manque d’activité et mode de vie sédentaire

Le mode de vie moderne, marqué par le manque d’activité et la sédentarité, entraîne des sollicitations inadaptées de l’appareil locomoteur. Le manque d’activité et le style de vie assis provoquent des modifications corporelles qui peuvent favoriser les douleurs au genou. Les changements suivants contribuent de manière significative à l’apparition de douleurs au genou :

• Musculature affaiblie

  Le manque d’activité et la sédentarité entraînent l’atrophie de muscles essentiels. Les muscles du pied et de la jambe jouent un rôle décisif pour la santé du genou. Les muscles autour du genou, en particulier le quadriceps (muscle antérieur de la cuisse), les ischio‑jambiers (muscles postérieurs de la cuisse) et les mollets, assurent la stabilité. Si ces muscles sont faibles, le genou ne reçoit pas le soutien nécessaire, ce qui peut conduire à des mouvements incontrôlés et à des surcharges. Le risque de blessures comme des entorses ou des lésions méniscales augmente. De plus, des muscles puissants soulagent l’articulation du genou en absorbant les chocs lors de la marche, de la course ou des sauts. Une musculature faible ne peut pas accomplir cette tâche, et les surfaces articulaires se compriment davantage, favorisant l’usure du cartilage et l’arthrose. Un déséquilibre musculaire, par exemple entre quadriceps et ischio‑jambiers, peut modifier la position de la rotule et provoquer des malpositions. Cela peut conduire au syndrome du coureur (douleur fémoro‑rotulienne) ou au syndrome de la pointe rotulienne (genou du sauteur), car la rotule n’est plus guidée correctement dans sa trajectoire.
  
  Mais la musculature fonctionnelle n’est pas importante seulement autour du genou. Les pieds, qui sont le premier point de contact avec le sol, ont aussi un rôle primordial pour la santé du genou. Une musculature plantaire fonctionnelle soutient l’arche longitudinale du pied, ce qui réduit d’emblée l’impact transmis au genou lors de la station debout et de la marche. Par ailleurs, une musculature plantaire intacte assure un déroulé naturel du pied et empêche un basculement incontrôlé après le contact du talon. Si le pied bascule de manière incontrôlée, le genou subit un impact à chaque pas au lieu d’être guidé physiologiquement. Cette surcharge et mauvaise répartition des charges conduit à une surutilisation des structures du genou et à des douleurs.

• Déformations du pied

  La faiblesse musculaire peut entraîner des déformations du pied. Celles‑ci influencent fortement l’apparition de douleurs au genou, car elles modifient l’axe de la jambe et la répartition des charges au niveau de l’articulation du genou. Les pieds forment la base de l’appareil locomoteur et toute malposition peut se répercuter vers le genou, la hanche voire le dos. Par exemple, les déformations plantaires entraînent souvent une modification de la position du tibia et du genou, pouvant faire basculer les axes des jambes vers l’intérieur (varus inversé / jambes en X) ou vers l’extérieur (varus / jambes en O), ce qui charge inégalement l’articulation du genou. À long terme, ceci peut provoquer douleurs et usure articulaire (arthrose).
  
  Une faiblesse de la musculature plantaire peut conduire à l’affaissement de l’arche longitudinale, ce qui provoque un pied creux ou un pied plat. La fonction d’amortisseur naturel du pied est alors compromise. La force incidente est ainsi transmise directement des pieds aux genoux à chaque pas, augmentant la charge et pouvant causer des douleurs au genou.

• Circulation sanguine réduite

  Une circulation réduite peut fortement contribuer à l’apparition de troubles du genou, car l’articulation et les structures avoisinantes ont besoin d’un bon apport en oxygène et en nutriments. Une mauvaise circulation ralentit les processus de guérison, affaiblit les tissus et favorise l’inflammation du genou. Le genou est entouré de cartilage, tendons, ligaments et muscles qui nécessitent une irrigation suffisante pour rester en bonne santé. Si la circulation est perturbée, ces structures reçoivent moins d’oxygène et de nutriments, ce qui altère la qualité des tissus et augmente le risque de lésions cartilagineuses, d’irritations tendineuses et de maladies dégénératives comme l’arthrose.
  Après une blessure ou une surcharge, une circulation adéquate et l’apport d’oxygène sont essentiels pour la guérison. Une mauvaise circulation peut retarder la régénération et faire en sorte que de petites lésions ne guérissent pas correctement, entraînant des douleurs chroniques et des problèmes persistants. Une circulation réduite ralentit aussi l’évacuation des déchets métaboliques du tissu, ce qui favorise les réactions inflammatoires dans l’articulation du genou et renforce douleurs et gonflements. Ceci est particulièrement important dans des maladies comme la polyarthrite rhumatoïde ou la goutte, où l’inflammation est exacerbée par une mauvaise circulation.

• Dysfonction fasciale

  Les fascias sont des structures conjonctives qui enveloppent et relient muscles, tendons, ligaments et organes. Ils peuvent voir leur structure se modifier, devenir cassants, adhérer ou se rigidifier lorsqu’ils sont sollicités de manière irrégulière et non physiologique. Le réseau fascial perd alors son élasticité et sa fonction est retardée. Les fascias jouent un rôle central dans le mouvement, la stabilité et la transmission de la force du corps. La perte d’élasticité augmente les tensions autour de l’articulation du genou. Ces tensions rapprochent les os de la cuisse et de la jambe et entraînent une pression vers l’articulation rotulienne. Cette pression excessive use le cartilage et crée des tensions anormales, favorisant blessures et inflammations.
  Des fascias durcis ou adhérents peuvent également nuire aux vaisseaux sanguins et ainsi réduire la circulation, ralentissant la régénération des muscles, tendons et cartilages. De plus, ils restreignent la mobilité du genou et provoquent des mauvais appuis. Plus d’informations dans la section suivante.
  

• Raideur articulaire

  Le manque d’activité et le mode de vie sédentaire empêchent les articulations d’être sollicitées sur toute leur amplitude. Une raideur naturelle s’installe. Des articulations immobiles, en particulier au niveau du pied et autour, empêchent un déroulé naturel et augmentent l’impact sur l’articulation du genou. Des douleurs au genou peuvent en résulter. De même, l’articulation du genou peut se raidir par inactivité, réduisant la liberté de mouvement et entraînant une charge non physiologique. Les structures environnantes comme les muscles, tendons et ligaments doivent alors compenser en travaillant davantage, ce qui favorise les surcharges et les douleurs. Par ailleurs, la réduction de la mobilité diminue l’apport nutritif au cartilage, augmentant à long terme le risque d’arthrose et de lésions articulaires. En cas de raideur, les muscles autour du genou se désentraînent, ce qui accroît l’instabilité et le risque de blessure. Les personnes raides adoptent souvent des schémas de mouvement compensatoires, surchargeant d’autres articulations comme la hanche ou la cheville et provoquant d’autres douleurs.

Sols durs et plats et chaussures rigides de maintien

Les sols durs et plats ainsi que des chaussures rigides et de maintien ont un impact important sur les articulations du genou et peuvent provoquer ou aggraver des troubles du genou. Les facteurs suivants contribuent de manière significative à l’apparition de douleurs au genou.

• Réduction de l’amortissement et augmentation de la force d’impact

  Réduction de l’amortissement et augmentation de la force d’impactLors de la marche sur des sols durs et plats et avec des semelles rigides, des forces plus élevées s’exercent principalement au talon et au reste de l’appareil locomoteur. À cause de la rigidité des sols industriels et des semelles classiques, les forces générées ne peuvent pas être absorbées correctement, entraînant une charge accrue sur le corps. Cette force se transmet d’abord aux pieds puis aux genoux. Plus les pieds sont incapables d’absorber ces forces, plus l’articulation du genou et les structures supérieures sont sollicitées, augmentant le risque d’arthrose, de douleurs de surcharge ou d’inflammation.
  De plus, l’augmentation et l’arrivée précoce de la force réduisent le temps de réaction des muscles concernés. Si la musculature ne peut pas se contracter à temps, l’articulation n’est pas stabilisée suffisamment, ce qui conduit également à des surcharges et des blessures. Une contraction musculaire insuffisante du pied entraîne un basculement incontrôlé du médio-pied après le contact talon. Le “pied qui fléchit” se forme et provoque un choc supplémentaire sur l’articulation du genou, entraînant une surcharge. Les muscles stabilisateurs du genou, du tibia et de la cuisse ne peuvent pas réagir assez vite face à cette sollicitation accrue. La contraction musculaire réduite entraîne une instabilité du genou et augmente la charge sur le genou et les structures avoisinantes.

• Fonction du pied réduite et faiblesse musculaire

  L’articulation du genou fait partie d’un système complexe coordonnant le mouvement du pied jusqu’à la hanche. Des mouvements flexibles et naturels sont essentiels pour répartir la charge et minimiser la pression sur le genou. Les chaussures rigides et de maintien peuvent perturber fortement ce déroulé naturel. Ces chaussures stabilisent artificiellement le pied et limitent la mobilité des articulations du pied. Ainsi, les muscles et tendons importants pour la stabilisation de la jambe sont moins activés. Cela peut entraîner une charge accrue sur les genoux et les structures avoisinantes, augmentant le risque de blessures, d’inflammations et d’usure du genou.
  Des études montrent que les chaussures rigides et de maintien sont souvent associées à une baisse de l’activité musculaire des mollets et des muscles de la cuisse. Or, ces muscles jouent un rôle majeur dans le déchargement de l’articulation du genou. Une faiblesse de ces groupes musculaires augmente le risque de surcharge et de mauvaise répartition des forces sur le genou.

• Mécanique de mouvement non naturelle

  Les mouvements naturels doivent réagir de manière dynamique aux sols changeants. Les sols durs et plats et les chaussures rigides entravent nettement cette séquence physiologique. D’une part, le manque d’activation musculaire au contact talon entraîne un basculement incontrôlé du pied vers le bas (pied qui fléchit), comme décrit précédemment. D’autre part, la rigidité des sols et des semelles empêche un déroulé naturel. L’absence de déroulé fait que le genou n’est pas mobilisé sur toute son amplitude, mais est sollicité à chaque pas dans la même zone. Cela provoque une sur‑utilisation de certaines structures et une sous‑utilisation d’autres. Les structures surchargées sont plus susceptibles de se blesser, de s’enflammer et de s’user ; les structures sous‑sollicitées s’atrophient. En outre, les chaussures rigides réduisent le retour sensoriel du pied, diminuant les échanges d’informations et la capacité d’adaptation. Si le pied ne se pose pas correctement, la direction de traction des muscles et tendons stabilisant la rotule change. Cela peut entraîner, entre autres, un mauvais positionnement de la rotule et favoriser des troubles comme le syndrome du coureur ou le genou du sauteur.

Symptômes des douleurs du genou

Il est important de noter que les éléments suivants représentent les symptômes les plus fréquents des douleurs du genou. La liste n’est pas exhaustive et des symptômes atypiques peuvent également survenir. Les symptômes dépendent souvent de facteurs tels que la sensibilité à la douleur, la cause de la lésion, le degré de la blessure, la constitution physique, etc. Pour obtenir un diagnostic précis, il convient de consulter un médecin.

• Douleurs du genou à l’effort : douleurs allant de légères à sévères lors de la marche, de la course ou d’autres activités. Douleurs en montant ou descendant les escaliers. Des douleurs peuvent apparaître même lors de faibles sollicitations comme la flexion ou l’extension ; typiquement, la course à pied devient souvent impossible en cas de douleur prononcée.
• Douleurs au repos : douleurs légères à intenses au repos ou la nuit. Les douleurs au repos sont souvent un signe d’inflammation ou d’arthrose de l’articulation du genou. Douleurs au démarrage : douleur lors du redémarrage après une période de repos prolongée.
• Symptômes dépendants de la météo : douleurs et raideur pouvant s’intensifier par temps humide ou froid.
• Sensibilité à la pression : le genou est sensible au toucher ou à la pression, p. ex. au niveau de la rotule ou des insertions tendineuses.
• Gonflement : genou enflé avec accumulation visible ou palpable de liquide dans le genou, souvent due à une irritation ou une blessure.
• Surchauffe et rougeur : le genou est chaud et rouge, ce qui peut indiquer une inflammation.
• Épanchement articulaire : accumulation de liquide dans l’articulation du genou provoquant une sensation de tension et une mobilité réduite. Des douleurs articulaires peuvent en découler.
• Restriction de mouvement : impossibilité de plier ou d’étendre complètement le genou, souvent causée par un gonflement ou des lésions cartilagineuses. Dans ce cas, des douleurs lors de l’extension au‑delà de la limite possible peuvent apparaître. Des douleurs en flexion peuvent aussi résulter d’une limitation du mouvement.
• Sentiment de blocage : obstruction soudaine du mouvement du genou, souvent due à des lésions méniscales ou des corps libres articulaires. Le mouvement du genou est souvent douloureux.
• Instabilité : sensation de dérobement ou de lâchage, généralement causée par des lésions ligamentaires ou une faiblesse musculaire.
• Raideur : sensation d’un genou immobile, surtout après une longue position assise ou le matin au réveil. Souvent associée à des douleurs lors du redressement.
• Attitude de protection : évitement inconscient de certains mouvements, ce qui peut surcharger d’autres articulations.
• Contractures musculaires : tensions des muscles sursollicités.
• Douleurs : selon la cause, on peut ressentir des élancements, une douleur sourde ou battante.
• Engourdissement ou picotements : les irritations nerveuses peuvent provoquer un engourdissement ou des sensations de fourmillement.
• Douleurs irradiantes : les douleurs au genou peuvent irradier vers la cuisse ou la jambe.

Thérapie conventionnelle - Que faire en cas de douleurs du genou

Il existe plusieurs approches pour traiter les douleurs du genou. Ci‑dessous sont présentées certaines thérapies pour les troubles du genou. La liste n’est pas exhaustive. Diffentes mesures peuvent être combinées pour traiter les problèmes de genou. Une consultation médicale est recommandée pour déterminer la thérapie appropriée.

• Repos et réduction de la charge : décharge temporaire pour éviter les surcharges et irritations.
• Physiothérapie : des exercices et techniques spécifiques visent à améliorer la mobilité, renforcer les muscles et décharger l’articulation afin de réduire les douleurs à l’effort et au repos.
• Entraînement ciblé de la force et de la mobilité : un entraînement régulier et ciblé peut soulager les douleurs au genou.
• Thérapie par le mouvement : exercices doux (p. ex. natation, vélo ou yoga) favorisent la mobilité et la musculature sans surcharge. Ils stimulent également la circulation sanguine.
• Réduction du poids : diminuer le poids corporel pour décharger les articulations du genou et les muscles environnants.
• Entraînement des fascias : assouplissement des adhérences fasciales pour améliorer la mobilité et réduire la douleur.
• Massages : massages pour relâcher les tensions et débloquer.
• Applications de froid et de chaleur : froid (p. ex. packs de glace) pour réduire l’inflammation, chaleur pour détendre les muscles.
• Thérapies magnétiques ou électrothérapie : stimulation de la circulation et réduction de la douleur.
• Adaptation de l’alimentation et compléments : alimentation anti‑inflammatoire (p. ex. oméga‑3) et compléments pour le cartilage (p. ex. glucosamine, chondroïtine).
• Aides orthopédiques : bandages ou orthèses pour soutenir et stabiliser le genou. Semelles correctrices pour corriger des malpositions et décharger certaines zones articulaires.
• Traitement médicamenteux : analgésiques et anti‑inflammatoires.
• Thérapies alternatives : acupuncture, taping ou ostéopathie pour réduire la douleur et améliorer la circulation.
• Injections intra‑articulaires : acide hyaluronique pour améliorer la lubrification et soulager la douleur. Cortisone pour réduire l’inflammation lors de poussées aiguës.
• Thérapie par le sang autologue : cette méthode utilise les propriétés régénératives du sang du patient pour favoriser la régénération du cartilage articulaire et réduire la douleur.
• Procédures chirurgicales : arthroscopie pour nettoyer l’articulation de manière mini‑invasive (p. ex. retrait de débris cartilagineux). Ostéotomie pour corriger une malposition par une coupe osseuse. Prothèse du genou (partielle ou totale) pour remplacer l’articulation en cas d’arthrose avancée.

Souvent, une grande partie de ces mesures ne conduit malheureusement pas à une réduction durable des douleurs au genou, car les causes sous‑jacentes ne sont pas éliminées. L’objectif de tout traitement des douleurs du genou devrait donc être l’éradication des causes. Comme décrit ci‑dessous, il convient d’agir sur le manque d’activité, le mode de vie sédentaire, les sols durs et plats ainsi que les chaussures rigides et de maintien. Le mode d’action de kybun apparaît comme une thérapie adaptée aux douleurs du genou, car elle peut agir sur ces causes.

Mode d’action kybun - Que peut aider pour les douleurs du genou

Les produits kybun cherchent à éliminer les effets nocifs des sols durs et plats et des chaussures rigides, tout en combattant activement le manque d’activité et le mode de vie sédentaire. Grâce à la propriété élasto‑ressort des produits kybun, l’appareil locomoteur est à la fois déchargé et activé. La décharge permet d’abord de réduire les douleurs au genou. Par l’activation, les causes des problèmes du genou sont attaquées, de sorte que les troubles puissent être durablement éliminés. Les chaussures kybun conviennent donc parfaitement aux douleurs du genou, car elles aident au traitement des troubles grâce aux effets suivants :

• Activation musculaire et stabilisation de l’articulation du genou

  En marchant avec des chaussures kybun, les talons peuvent s’enfoncer profondément dans la semelle compressible de matériau élasto‑ressort. La charge s’installe lentement et de manière contrôlée, donnant au corps davantage de temps pour activer la musculature pertinente. La mise en tension des muscles de la jambe stabilise l’articulation du genou et décharge l’articulation elle‑même ainsi que les structures avoisinantes. En revanche, marcher sur des sols durs et plats avec des chaussures rigides entraîne un impact non amorti sur les pieds. Comme la charge survient de manière brutale, les muscles n’ont pas le temps de réagir, empêchant la stabilisation nécessaire du genou. Cela peut conduire à des surcharges et des lésions des structures adjacentes.

• Réduction de l’impact des sols durs grâce à l’effet d’amortissement

  Lors du contact talon en chaussures kybun, le matériau élasto‑ressort de la semelle se comprime, permettant au talon de s’enfoncer profondément. Cet amortissement contrôlé réduit l’impact et diminue la charge sur l’articulation du genou et les structures avoisinantes. À l’image d’un airbag dans une voiture, la semelle kybun absorbe les forces d’impact et permet un mouvement plus doux et protecteur pour les articulations. Cela peut déjà réduire nettement les douleurs à l’effort dès les premiers pas.

De plus, le corps dispose de plus de temps pour contracter les groupes musculaires pertinents grâce à l’enfoncement lent du talon dans le matériau élasto‑ressort. La tension de base améliorée des muscles permet de stabiliser les articulations individuelles et de réduire ainsi l’impact sur la colonne vertébrale et les structures avoisinantes.

• Activation et renforcement musculaire grâce à la propriété élasto‑ressort

  En marchant et en se tenant debout sur la surface élasto‑ressort kybun, le corps effectue continuellement de petites corrections pour maintenir l’équilibre. L’instabilité ciblée des produits kybun active la musculature profonde stabilisatrice, essentielle pour la posture et la stabilité articulaire.
  De ce fait, l’articulation du genou et les structures avoisinantes sont mieux soutenues et déchargées. Parallèlement, les capacités de coordination s’améliorent car l’interaction entre le système nerveux et la musculature est optimisée. Cela conduit à une meilleure perception corporelle et à une plus grande précision dans chaque mouvement.

Équilibre et EMG

La capacité d’équilibre a été mesurée à l’aide d’une plateforme de force par le déplacement du centre de gravité d’avant en arrière (ant‑post) et latéralement (med‑lat) en position debout. Parallèlement, une électromyographie (EMG) a enregistré l’activité musculaire.

Grâce à l’activation et au renforcement de la musculature plantaire, des déformations du pied comme l’élévation de l’avant‑pied, le pied creux ou plat, qui résultent souvent de déficits musculaires, peuvent être combattues. Un arche longitudinale intacte réduit les forces incidentes lors du contact talon et allège ainsi les vertèbres et les tissus mous. De même, l’évitement d’un affaissement du pied vers l’intérieur ou l’extérieur préserve l’axe de la jambe en position physiologique et protège le dos et les structures avoisinantes contre des surcharges supplémentaires. Lors de l’enfoncement lent et contrôlé du talon dans le matériau élasto‑ressort, se crée une pré‑tension myofasciale des muscles impliqués. Grâce à cette pré‑tension et à l’amélioration de l’activité musculaire, la colonne vertébrale peut être stabilisée et guidée précocement, réduisant l’impact sur le dos et les tissus mous environnants.

• Déroulé naturel du pied et augmentation de l’amplitude grâce à l’effet rebond

  Les chaussures kybun élasto‑ressort avec effet rebond permettent, grâce à la pré‑tension musculaire et à la réduction de l’accélération, un contact talon contrôlé. Cela évite le basculement incontrôlé du pied qui frapperait l’articulation du genou et les structures avoisinantes à chaque pas. Le déroulé actif sur le matériau élasto‑ressort kybun utilise toute l’amplitude du pied – du talon aux orteils. Ce mouvement naturel sollicite également le genou de manière plus dynamique au lieu de le charger toujours dans le même périmètre de mouvement. Cela prévient les inflammations, les blessures et l’usure du cartilage en réduisant la pression ponctuelle. En même temps, l’articulation du genou reste mobile et est protégée des tensions et blocages. La séquence physiologique renforce la musculature, favorise la circulation et peut ainsi soulager les douleurs du genou.

• Stimulation de la circulation par une activité motrice accrue

  Une meilleure circulation joue un rôle décisif dans les troubles du genou, car elle apporte oxygène et nutriments aux cartilages, ligaments, tendons et muscles essentiels à la stabilité du genou. Étant donné que le cartilage est peu vascularisé, une circulation sanguine augmentée peut favoriser la régénération et soutenir le processus de guérison. De plus, une meilleure perfusion aide à éliminer plus rapidement les déchets métaboliques et les substances pro‑inflammatoires, réduisant ainsi les gonflements et pouvant atténuer la douleur, notamment dans les affections chroniques comme l’arthrose. Les processus inflammatoires susceptibles d’endommager l’articulation à long terme peuvent être ralentis. La production de liquide synovial est également stimulée, améliorant la mobilité et protégeant le cartilage de l’usure. Les muscles autour du genou en bénéficient aussi : une bonne vascularisation les rend plus performants, plus détendus et moins sujets aux tensions qui aggravent le genou. Ainsi, les matériaux élasto‑ressort kybun favorisent le mouvement et activent la musculature autour du genou, ce qui augmente la circulation et génère les avantages mentionnés ci‑dessus.
  

• Promotion du mouvement et réduction du temps passé assis

  Les produits kybun élasto‑ressort augmentent le plaisir de bouger, car leur matériau unique décharge les articulations du genou et les structures avoisinantes. Parallèlement, le mouvement active et renforce les muscles tout en stimulant la circulation – deux effets bénéfiques déjà décrits. L’utilisation des produits kybun peut aussi réduire les temps d’assise, évitant ainsi les raccourcissements et blocages myofasciaux nocifs. En marchant et en se tenant davantage debout, on étire surtout les fléchisseurs de la hanche souvent raccourcis ainsi que la chaîne postérieure composée des mollets et des ischio‑jambiers. Cela améliore la mobilité et favorise une conduite du mouvement du genou naturelle et saine.

• Soin et protection des fascias

  Les fascias stabilisent l’articulation du genou et répartissent uniformément la charge à chaque pas, protégeant ainsi contre l’inflammation, les blessures et l’usure. Des fascias sains sont élastiques et exempts d’adhérences. Cette élasticité favorise la mobilité du genou et soutient la circulation nécessaire à la nutrition et à la régénération du genou et des structures avoisinantes. Avec les chaussures kybun, un déroulé naturel est permis, contribuant au maintien de l’élasticité fasciale.

• Répartition optimisée de la pression

  En marchant et en se tenant debout dans des chaussures kybun, toute la plante du pied est enveloppée par le matériau élasto‑ressort, ce qui entraîne une répartition uniforme de la pression. Cela réduit la pression ponctuelle sur les articulations du genou. De plus, le mouvement constant léger dans les produits kybun élargit la surface de charge, diminuant également les points de pression localisés.

Conseils d’utilisation en cas de douleurs du genou

Avant de porter les chaussures kybun pour la première fois, tenez compte de quelques recommandations d’utilisation. Une application correcte peut aider à soulager les douleurs du genou. Les problèmes de genou doivent en outre être traités par une thérapie ciblée, décrite dans la section suivante.

• Portez les chaussures kybun au début seulement aussi longtemps que votre corps le permet. Faites des pauses si la douleur augmente ou si l’appareil locomoteur se fatigue. Le traitement des douleurs du genou demande du temps. En raison de l’effet activateur des produits kybun, la musculature est entraînée et des réactions initiales peuvent apparaître, surtout au début.
  
• Enfoncez votre talon lentement et de manière contrôlée dans le matériau élasto‑ressort afin de déterminer la force et le point de charge, sans provoquer de douleurs au genou. Essayez de trouver un point de charge où la douleur de l’articulation et des structures environnantes est réduite ou absente. Au début, veillez à ne pas trop basculer sur les talons.
  
• Faites au début de petites étapes contrôlées, en réduisant le déroulé sur l’avant‑pied afin de générer moins de mouvement dans l’articulation du genou. Augmentez progressivement l’amplitude des mouvements des pieds, si possible.
  
• Essayez les exercices ci‑dessous pour renforcer l’effet des chaussures kybun et augmenter les chances de guérison.

Que faire en cas de douleurs du genou ? Exercices utiles

Pour renforcer l’efficacité des chaussures kybun et augmenter les chances de guérison des troubles du genou, nous recommandons d’exécuter les exercices suivants. La sélection d’exercices n’est pas exhaustive et peut être complétée par d’autres exercices. En règle générale, durant tous les exercices, la douleur dans et autour du genou ne doit pas s’aggraver. Si un exercice augmente la douleur, il faut l’interrompre. Des sensations agréables et de libération hors du point douloureux sont souhaitables.

Les exercices sont répartis en domaines suivants : « Marche correcte dans les chaussures kybun », « Étirements musculaires », « Rouleau fascial » et « Renforcement ». Idéalement, les différents domaines sont utilisés conjointement comme thérapie contre les problèmes de genou.

Marcher correctement dans les chaussures kybun

La qualité de chaque pas est cruciale pour traiter les douleurs du genou, afin de réduire les troubles et corriger les mauvaises répartitions de charge. Les chaussures kybun constituent une thérapie idéale pour les douleurs du genou.

Contact talon contrôlé

• Appuyer prudemment et de façon contrôlée le talon dans le matériau élasto‑ressort pour déterminer l’intensité et le point de charge, sans provoquer de douleur au niveau de l’articulation du genou.
• Maintenir une position du pied contrôlée, afin que le pied ne bascule ni vers l’intérieur ni vers l’extérieur. Ainsi, l’articulation du genou reste alignée.
• Poser doucement le médio‑pied et l’avant‑pied de façon lente et contrôlée pour éviter de heurter l’articulation du genou.
• Les exercices lents aident à reconstruire la musculature stabilisatrice autour du genou.

Déroulé contrôlé

• Légère propulsion sur l’avant‑pied, sans se pousser d’abord fortement avec les gros orteils. Plus le déroulé est prononcé, plus l’amplitude du genou augmente. Si le genou est tendu et bloqué, l’augmentation de l’amplitude peut accroître la douleur. Dans ce cas, il faut d’abord relâcher les tensions et débloquer.
• Tester l’amplitude possible des pieds sans provoquer de douleur. Augmenter l’amplitude progressivement si possible.

Étirements musculaires

Les étirements sont essentiels pour traiter les problèmes du genou, car ces troubles résultent souvent de raccourcissements, de tensions et de blocages des structures myofasciales. Par des étirements ciblés, on peut agir activement sur ces raccourcissements, tensions et blocages, ce qui constitue une thérapie idéale pour les douleurs du genou.

Muscles antérieurs de la cuisse

• Légère propulsion sur l’avant‑pied, sans se pousser d’abord fortement avec les gros orteils. Plus le déroulé est prononcé, plus l’amplitude du genou augmente. Si le genou est tendu et bloqué, l’augmentation de l’amplitude peut accroître la douleur. Dans ce cas, il faut d’abord relâcher les tensions et débloquer.
• Tester l’amplitude possible des pieds sans provoquer de douleur. Augmenter l’amplitude progressivement si possible.

Mollets et ischio‑jambiers

• Position de départ à quatre pattes.
• Pousser le bassin vers le haut comme si l’on voulait aller vers le ciel.
• Si possible, pousser les talons en direction du sol pour intensifier l’étirement.
• Maintenir l’exercice 3 × 30 secondes.
• Réaliser 1–2 × par jour.

Rouleau fascial

Le travail fascial avec le rouleau est important pour traiter les douleurs du genou, car celles‑ci résultent souvent de raccourcissements, tensions et blocages des chaînes myofasciales. Un roulement régulier des chaînes myofasciales raccourcies et tendues fait du rouleau un outil actif de traitement des problèmes du genou.

Muscles antérieurs de la cuisse

• Position de départ en décubitus ventral.
• Placer un grand rouleau sous la cuisse de la jambe tendue. L’autre jambe est pliée pour contrôler le mouvement.
• Rouler activement l’avant de la cuisse de la hanche jusqu’au‑dessus du genou.
• Faire les exercices lentement et de façon contrôlée. Adapter la pression selon la tolérance, mais aller jusqu’à une limite de douleur acceptable.
• Rouler plus intensément les points d’adhérence ou maintenir la position sur ces points.
• 3 minutes par côté.
• 1–2 × par jour.

Partie latérale de la cuisse

• Position de départ en décubitus latéral.
• Placer le grand rouleau entre la partie latérale de la cuisse et le sol.
• Le membre supérieur (la jambe du dessus) sert de stabilisation et guide le mouvement à angle droit.
• Rouler activement la partie latérale de la cuisse de la hanche jusqu’au‑dessus du genou.
• Exécuter lentement et de façon contrôlée.
• Adapter la pression selon la tolérance, mais aller jusqu’à une limite de douleur acceptable.
• Rouler plus intensément les adhérences ou maintenir la position sur ces points.
• En allongeant la jambe supérieure on peut augmenter l’intensité de l’exercice.
• 3 minutes par côté.
• 1–2 × par jour.

Renforcement

Un entraînement de force ciblé aide à renforcer la musculature des jambes et ainsi décharger l’articulation du genou et les structures avoisinantes. Une musculature renforcée absorbe mieux les forces agissantes lors de chaque mouvement. De plus, les muscles stabilisent les articulations du genou et les protègent contre les mauvaises et surcharges. Les exercices de renforcement constituent une thérapie efficace contre les problèmes du genou et contribuent à soulager la douleur sur le long terme.

Squats

• Position de départ : debout, pieds légèrement plus larges que la largeur des hanches et légèrement tournés vers l’extérieur.
• Descendre lentement et de façon contrôlée en position accroupie profonde. Pousser les fesses vers l’arrière et transférer le poids sur les talons.
• Veiller à ce que la force vienne des fessiers. Stabiliser les genoux pour qu’ils ne rentrent ni vers l’intérieur ni vers l’extérieur.
• Se relever lentement et de façon contrôlée.
• En cas de problèmes d’équilibre, on peut se tenir à un appui stable avec les mains.
• 3 séries de 8–12 répétitions.
• Effectuer 2–3 × par semaine.

Élévation de la jambe en décubitus latéral

• Position de départ : décubitus latéral.
• Pieds, genoux, hanches et tête alignés. Un coussin peut être placé sous la tête.
• Élever activement la jambe du dessus puis la redescendre en freinant activement.
• Au point le plus bas, ne pas poser complètement la jambe mais la remonter afin que le muscle reste actif. Si cela n’est pas possible, la jambe peut être brièvement posée.
• Veiller à un tronc stable et effectuer les mouvements lentement et contrôlés. Le buste ne doit pas participer au mouvement.
• Pour renforcer l’exercice, placer une bande de résistance autour des genoux, juste au‑dessus de l’articulation.
• 3 séries de 8–12 répétitions.
• Effectuer 2–3 × par semaine.